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Moins de commandes en fin de mois pour les abattoirs de bovins

Alors que la demande dans le secteur aval se tasse sur cette fin de mois, la dynamique commerciale reste forte, faute de disponibilités suffisantes de bovins de boucherie. Les ensilages de maïs avancent rapidement en Bretagne et en Normandie, et devraient accaparer les éleveurs pendant encore une bonne semaine.

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La nouvelle zone de surveillance de la dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNCB) bouleverse énormément le commerce, avec des restrictions de mouvement. Il est encore un peu tôt pour en tirer de véritables conclusions sur les niveaux d’activité et son incidence sur les prix.

Les industriels n’ont toujours pas reconstitué leur stock de minerai. Les abatteurs maintiennent leur politique pour capter toutes les réformes laitières disponibles sur le marché. Les bonnes vaches prim’holsteins lourdes sont valorisées cette semaine entre 6,30 et 6,35 €/kg de carcasse, soit 2 €/kg de plus que l’an passé. Les prix des normandes ou montbéliardes lourdes sont situés entre 6,50 et 6,60 €/kg. La grande majorité des vaches P= est négociée entre de 6,15 et 6,25 €/kg.

Les transactions restent très fluides malgré une demande qui se tasse dans la boucherie traditionnelle sur cette fin de mois. L’offre est mesurée, ce qui permet de tenir facilement les prix pour les bonnes femelles de qualité bouchère. Les bonnes vaches blondes d’Aquitaine U de plus de 500 kg sont négociées entre 7,50 et 7,60 €/kg et les prix des plus légères (400/450 kg) vont de 7,00 à 7,40 €/kg.

Les tarifs des vaches limousines U sont stabilisés entre 7,30 et 7,50 €/kg. Les charolaises U- sont valorisées autour de 7,15 €/kg. La gamme de prix des vaches R de plus de 400 kg est comprise entre 6,80 et 7,05 €/kg sur le marché de Cholet. Les prix des vaches d’entrée de gamme R- et O se tassent, compris entre 6,40 et 6,70 €/kg.

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